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Visiter Pékin, la capitale de la Chine

Visiter Pékin, la capitale de la Chine

Première étape de voyage dans l'empire du milieu

Visiter Pékin, la capitale de la Chine

Pour commencer un voyage en Chine, quelle meilleure destination que Pékin, sa capitale ? On y perd déjà tous ses repères, mais on y gagne des milliers d’images nouvelles et de regards interrogatifs. Allons visiter Pékin, les yeux grands ouverts.

En Chine, comme en France, c’est le printemps. Beau temps. Un léger voile quand même à la sortie de l’aéroport, comme une brume insistante. Le fog chinois est bien là.

Tours et détours dans les rues de Pékin

Premières images de la capitale chinoise

Le chauffeur envoyé par notre hôtel est jeune, enthousiaste, hyper looké. Un produit marketing à lui tout seul. La communication s’arrête aux apparences parce qu’il ne parle pas un traître mot d’anglais.

Ni hao

L’autoroute draine un millier de tours d’habitations, rassemblées par poignées en cités impériales. Quand le bâtiment va, tout va. Ici, on construit à tout va, au point qu’on se demande si pour les habiter, on trouvera assez de chinois.

La capitale s’annonce par des avenues démesurées, au style un peu ampoulé. Quelques bâtiments d’architectes pour nouveaux riches affamés, et sur la gauche, une minuscule ruelle, un hutong. On y pénètre soudain, comme dans un passage souterrain.

C’est un quartier poussiéreux de maisons traditionnelles basses en briques grises et aux toits en ailes d’hirondelles. Nous y retrouvons l’hôtel où nous avons réservé une chambre pour les 4 prochaines nuits : le Beijing Sihe Courtyard Hotel. Cette demeure est une parenthèse enchantée, notre chambre la preuve tangible de la délicatesse chinoise.

Un hôtel dans les hutongs de Pékin

Où dormir à Pékin : Beijing Sihe Courtyard Hotel

De petites cours carrées fleuries où sont suspendues des lanternes rouges, et une petite chambre décorée "à la chinoise" de mobilier en bois foncé laqué et sculpté, un lit à baldaquins et ses draps rouges (de soie?) brodés de motifs légendaires et fleuris, une TV avec la CCTV sur tous les canaux, un coffre, une bouilloire, du thé, du café soluble et tout le nécessaire dans la salle de bain, jusqu’ à la brosse à dents.

Le personnel, aimable et serviable, parle un anglais très correct, et se montre prêt à rendre tous les services, quelle que soit l’heure (ce n’est pas toujours le cas en Chine)! Côté petit déjeuner, on peut piocher entre mets locaux (ravioles, légumes, viande…) et menu plus "continental".

Nos premiers pas dans Pékin nous mènent devant une église à l’allure européenne. Des gamins jouent au foot sur le parvis, d’autres un peu plus âgés, jean slim et t-shirt dernière mode, planent sur leur skate board. Comme un air d’occident…

Le marché de nuit de Donghuamen

L’occident s’éclipse de l’autre côté de l’avenue Wangfujing Daije, au marché de nuit de Donghuamen.Rencontré au hasard de nos pas, le marché de Donghuamen est une succession de petits stands enfumés. On y sert toutes sortes de choses, parmi lesquelles brochettes de scorpions, de larves, et autres insectes non-identifiés, fruits frais, crabes, poissons, légumes émincés, woks, mélange de parfums épicés, de douceurs alléchantes et de vinaigres écœurants.

A la recherche de la place Tian’anmen

En chemin, on s’extasie devant nos premiers temples rencontrés par hasard, le curieusement nommé Beijing Working People’s Cultural Palace a comme un avant-goût de Cité Interdite, la foule en moins.

Dans un parc attenant, un couple brave tous les interdits. On les surprend, ça nous surprend. Peut-être les prochains héros d’un 1984 à la chinoise.

La place Tian’anmen s’ouvre enfin à nous tel un géant de bitume. C’est l’heure de la relève devant la Porte de la Paix Céleste, et c’est Mao qui tient les clés du paradis. La fantaisie attire une foule de touristes chinois en vacances. Ici aussi, on fête le travail le 1er Mai.

On s’éloigne sans trop quitter des yeux le portrait du guide suprême. On sait qu’il nous observe avec son petit livre rouge. La nuit tombe et en descendant la place, nous croisons un groupe qui répète les mouvements lents du Qi Gong.

Un dîner dans Qianmen

A l’autre bout, on s’engage dans la rue commerçante de Qianmen. On rentre dans la première taverne venue pour un grand moment de solitude. Communication compliquée, menus en Chinois uniquement. On finit avec une soupe, mais comment mange-t-on une soupe avec des baguettes ? Une personne nous apprend à mieux manier les couverts locaux, les autres nous regardent, hilares ou circonspects.

Vous l’avez compris, cette première balade en Chine est dense, déjà riche d’un millier d’images et d’un million de visages.

Et Le voyageur perdu parfois se fait avoir.

Un geste de la main qui dit « Trois » et nous voilà en route sur ce tuk tuk dirigé à la pédale. Trois voulait dire Trois cents. C’était forcément évident, notre chauffeur avait l’air si content. Après négociation, on s’en sortira pour 150 yuans et 15 minutes de balade dans les rues de la capitale chinoise jusqu’à notre hôtel, à peu près.

Pékin by night
Pékin by night

Dans les hutongs de Pékin

Les cours carrées des Hutongs sont de petits paradis zen. Le réveil s’y fait en douceur chaque matin, dans le calme et la sérénité. On vous recommande vraiment de choisir un hôtel dans ces quartiers du Pékin traditionnel.

Au cours de nos marches dans Pékin, nous passons par le Parc Beihai et son grand stupa blanc qu’on aperçoit un peu partout en ville. Dans les quartiers de Hutongs, la ville montre son visage typique. Des vieillards rabougris tiennent des stands dans la rue, marchés improvisés où tout se vend et s’échange. Ces rues poussiéreuses sont parcourues par les tricycles et engins assimilés qui remorquent toutes sortes de marchandises.

Il nous arrive de croiser la route d’une grande avenue moderne ou d’un monument de plus : La Tour du Tambour et celle de la Cloche nous servent de porte d’entrée vers des quartiers plus charmants encore. Notre tour de ville fait étape dans des hutongs plus fréquentés, d’autres totalement délaissés. On trouve même un quartier garni de bars branchés et cafés cosy. C’est un jeu de pistes à travers Pékin, une belle aventure dans la capitale chinoise. Pour rentrer à l’hôtel, le métro en général n’est jamais très loin.

Hutongs de Pékin
Dans les hutongs de Pékin

Visite de trois monuments incontournables à Pékin

Pékin, capitale de la chinoise, rassemble un nombre important de monuments parmi les plus célèbres du pays. La Cité interdite bien sûr, mais aussi le Temple du ciel ou dans les environs le Palais d’été, témoignent de la riche histoire de celle qui fut la dernière capitale de l’Empereur.

Le temple du ciel, un point d’équilibre cosmique

A la sortie de la station de métro Tiantan, on cherche un moment l’entrée du Parc du Temple du Ciel. Quelques groupes mieux renseignés nous servent de boussole.

A l’entrée, un français insulte gentiment un guichetier, manifestement en colère. On prend nos billets et un joli plan en papier kraft qu’on paie en bonus sans avoir rien demandé.

Les allées du parc accueillent une foule considérable aujourd’hui. Des musiciens, des sportifs, des anciens combattants…. On se regroupe par poignées pour participer sous les grands arbres à un jeu qui ressemblent aux dames. On se promène en famille, à la découverte d’un monument emblématique de la ville.

Ce Temple du Ciel a vraiment du style, posé sur sa plate-forme sommitale. C’est paraît-il un point d’équilibre cosmique entre ciel et terre.

Il est au sommet d’une large allée qui descend doucement jusqu’à une nouvelle plate-forme, encore un point de force, une sorte de pôle magnétique ou quelque chose comme ça. Les Chinois se succèdent en son centre pour recevoir des Good Vibrations. Un lieu qui a peut-être dans un temps ancien inspiré les Beach Boys et plus récemment les créateurs de la série Lost.

Nous quittons le parc de ce côté, au Sud de la ville. Nous y trouvons un boulevard cradingue et le canal des eaux usées de la ville.

Un après-midi au Palais d’été

Pour nous rendre au Palais d’été, situé en périphérie de Pékin, nous descendons à la station de métro XIyuan.

Escaliers monumentaux du palais d’été

Les empereurs de Chine venaient passer l’été dans cet immense parc aménagé autour d’un lac paisible. On se promène tout l’après-midi dans cet ensemble de demeures luxueuses et de temples rouges à l’architecture délicate. Une petite colline, Wanshou Shan « La colline de la longévité » à la pointe nord du lac offre de pavillons en temples un dédale d’escaliers monumentaux et les meilleures vues sur ce Palais d’estive.

De retour dans le centre de Pékin, et après cette journée riche en découvertes extraordinaires, on s’installe pour dîner dans un petit restaurant de quartier. Nos délicieuses marmites sont servies encore bouillantes. L’atmosphère enfumée s’anime à la table d’à-côté lors d’une discussion entre deux chinois légèrement alcoolisés.

Incontournable à Pékin : la cité interdite

C’est le décor du Dernier Empereur. Les images du film de Bertolucci nous trottent dans la tête quand nous traversons ses places monumentales, ses allées démesurées et ses jardins exquis. L’ensemble est impressionnant, une démonstration d’imagination et d’ « harmonie suprême », un monument rare.

Dans la cité interdite

L’audioguide est indispensable dans ce lieu où séjournaient l’Empereur et sa cour. Il donne quelques clés d’entrée et raconte des histoires de pouvoir qui auraient eu leur place dans les jardins de Versailles.

La sortie Nord offre une belle vue sur les remparts de la Cité. Ici, elle a des airs de camp retranché, l’Empereur dans sa prison dorée.

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Raphaël, la cartedumonde.fr

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Je suis Raphaël et j'ai créé la carte du monde, un blog voyageur sans voiture, en famille et très souvent dans la nature. Ce blog voyageur existe depuis le 23 septembre 2015. 8 ans déjà ! Je l’ai appelé La Carte du Monde, car c’est dans les atlas, les globes terrestres et les planisphères que j’ai puisé mes premiers rêves de voyage. Depuis, j’ai grandi, et certains de mes rêves sont devenus réalité. Je peux désormais tracer mes itinéraires directement sur la planète Terre. Plus d'infos