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Le trek de la Ciudad Perdida : 4 jours vers la cité perdue en Colombie

Le trek de la Ciudad Perdida : 4 jours vers la cité perdue en Colombie

Un trek inoubliable dans la Sierra Nevada de Santa Marta en Colombie

Le trek de la Ciudad Perdida : 4 jours vers la cité perdue en Colombie

Il faut 4 jours pour l’atteindre, cette Cité Perdue en Colombie, 4 jours de trek et d’aventures dans la nature, à travers la jungle, les villages et la plus haute chaîne de montagnes côtières du monde, le parc national de la Sierra Nevada de Santa Marta. La Ciudad Perdida, site joyau de l’Amérique précolombienne, ne se livre pas aussi facilement que le Machu Picchu, mais elle partage avec la cité péruvienne ce goût de mystère. J’y suis allé, je vous raconte.

Janvier 2020. Juste avant un certain virus. Vous vous souvenez ? Comme ça paraît loin. Ce sont les derniers jours avant la COVID-19, j’ai même droit à un zeste d’innocence en rab. Dans les réserves indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta, il n’y a pas de réseau mobile. La Terre entière s’intéresse déjà à ce virus inquiétant venu de Chine, et moi j’explore tranquillement la cité sacrée des Tayronas, un lieu témoin, un de plus, que les civilisations ne sont pas éternelles. C’est en redescendant de mes montagnes que j’entendrai pour la première fois parler d’un certain coronavirus. Il faudra encore quelques semaines de plus pour le prendre au sérieux.

Les randonneurs traversent un pont au-dessus du Rio Buritaca vers la Ciudad Perdida Maison dans un village Kogi de la Sierra Nevada de Santa Marta Montagnes et jungle sur le trek de la Ciudad Perdida
4 jours de trek et d’aventures dans la nature

Mais revenons à notre histoire. Janvier 2020, dans le Nord de la Colombie : la Ciudad Perdida.

Le trek de la Cité Perdue est le catalyseur de ce voyage solo en Colombie. Oubliée pendant des siècles, le parc archéologique Tayrona est le Machu Picchu colombien, au détail près que son accès est bien plus difficile. Ici, pas de bus Mercedes pour vous déposer à l’entrée. Non, c’est bien à pied qu’on se rend dans ce site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’itinéraire dure 4 jours au cœur de la Sierra Nevada de Santa Marta, passe par les villages des communautés locales et traverse à plusieurs reprises le Rio Buritaca. Un escalier de 1 200 marches est le dernier rempart avant d’arriver enfin dans les vestiges de la Ciudad Perdida. Vous l’avez compris, cette aventure s’adresse à tous les amoureux de voyage nature et de cités mystérieuses.

Le trek de la Ciudad Perdida pas à pas
Sommaire
  1. TREK DE LA CIUDAD PERDIDA : 4 jours pas à pas
  2. CIUDAD PERDIDA PRATIQUE : réussir son trek

L’itinéraire : 4 jours de trek vers la Ciudad Perdida

Fondée en l’an 800, la capitale du peuple Tayrona est demeurée oubliée pendant des siècles avant sa « découverte » dans les années 70. Longtemps fermée à cause des conflits liés au trafic de drogue, la Ciudad Perdida a pu rouvrir en 2006, au grand bonheur des voyageurs intrépides.

Parcourir les chemins de la Sierra Nevada de Santa Marta vers le plus célèbre site archéologique Tayrona est donc un privilège récent. Je vous emmène pas à pas à sa découverte, 4 jours de Trek en Colombie, dans la Sierra Nevada de Santa Marta, à la rencontre de la Ciudad Perdida.

Jour 1 : premiers pas vers la Cité Perdue en Colombie

Je suis en avance. Impatience. Il est 9 heures au bureau Expotur et je suis le premier sur place. D’autres voyageurs me rejoignent. Des expat’ qui vivent à Bogota, des voyageurs au long cours, des touristes curieux… Anglais, allemands, américains, français, irlandais, colombiens… Le groupe a belle allure. Nous avons tous un objectif commun : la Ciudad Perdida.

Le groupe se divise pour le trajet, réparti par petites grappes à l’arrière de 4x4 aux banquettes latérales. Trois heures de route cabossée plus loin, un bracelet coloré au poignet (comme dans les festivals), nous posons pied à terre au village d’El Mamey, point de départ de la randonnée.

Carte du trek de la Ciudad Perdida en Colombie
La carte du trek dans un restaurant d’el Maney

El Maney / Machete : point de départ du trek

Dans le restaurant d’El Maney où nous déjeunons, une immense carte murale présente le profil des jours à venir. De 140 mètres d’altitude, nous allons monter jusqu’à 1 200 mètres au plus haut de cette Lost City, la Cité Perdue colombienne. Ce n’est pas le Tour de France mais ça ressemble tout de même à une étape reine. Si le dépliant d'Expotur vante le « meilleur trek du monde », le guide qui nous accompagne présente le parcours de manière beaucoup plus factuelle. Pas à pas, « step by step », comme disait notre guide Batan sur les pentes du Mont Rinjani.

Les premières heures du trek de la Ciudad Perdida ne sont pas les meilleures. Le chemin est une piste sèche en mauvais état. On y croise des motos qui soulèvent la poussière et des mules qui avancent à pas lent sous un soleil puissant. La montée aboutit au bout de 2 heures au premier « Fruit Point », joli point de vue à 620 mètres d’altitude. C’est à partir de là que la forêt prend ses aises, que la piste devient un chemin.

Après 4 heures de marche, le groupe arrive en ordre dispersé au camp 1, enveloppé sous la canopée. De toute façon, il n’y a qu’un seul chemin, et chacun peut aller à son rythme, courir de camp en camp ou bien prendre son temps. A ce jeu-là, je ne suis ni le plus rapide ni le plus lent. Il faut dire que je m’arrête souvent pour prendre quelques photos.

A l’intérieur des grottes de Cala Luna
En arrivant au camp 1, pont suspendu et couvertures en train de sécher

Première nuit dans la nature

Au camp, tout le monde se jette dans la « piscina natural », un bassin idyllique au pied d'une cascade exotique, accessible après un bond de 3 mètres dans le vide ou par un petit chemin sur le côté. Je mets 5 étoiles pour la baignade.

Le repas est servi. Le poisson est trop cuit. On nous raconte l'histoire des communautés millénaires de la région mais au vu des regards perdus dans le vide, je crois que tout le monde a envie d'aller se coucher. Chacun rejoint sa couchette au grand air, seulement protégée par une moustiquaire. Au lit. Il est 21 heures.

Jour 2 : du camp 1 au camp 3, une randonnée dans la jungle

A quelle heure se lève-t-on sur le trek de la Ciudad Perdida ? De bonne heure, de très bonne heure. Ce matin, réveil au petit jour. A 5 heures, nous sommes déjà sur les chemins. Ça pique un peu les yeux, mais la fraîcheur de l’aurore rend la marche dans la Sierra plus agréable. Au programme aujourd’hui, des montées, des descentes et pas un mètre de plat. Une journée typiquement colombienne sur le trek de la Cité Perdue.

Trek dans la jungle en Colombie Village sur le trek de la Ciudad Perdida Mule sur le chemin de trekking
Deuxième jour de trek en Colombie

A la rencontre des communautés de la Sierra Nevada de Santa Marta

Nous croisons à plusieurs reprises des groupes de randonneurs. Le trek est un aller-retour, on monte puis on redescend par le même chemin. Nous rencontrons aussi des membres de la communauté Kogi (qu’on peut aussi écrire Kogui) dans leur tenue blanche traditionnelle. Comme les autres peuples qui vivent dans les montagnes de la Sierra Nevada, les Kogis sont les descendants des Tayronas, bâtisseurs de la Ciudad Perdida. Nous longeons plusieurs villages aux maisons typiques, rondes avec un haut toit de chaume.

Si les communautés laissent les randonneurs traverser leur territoire, elles n’apprécient pas forcément les paparazzis. Notre guide est clair là-dessus : on respecte la vie privée. Pas de photos des habitants en gros plan, encore moins des enfants. Seuls les plans larges des villages et des maisons sont tolérés. Des rumeurs courent que des touristes trop curieux se sont fait chasser des montagnes à coups de bâtons. C’est peut-être de l’humour mais on n’est pas trop sûrs.

Maisons typiques d’un village Kogi en Colombie
Maisons typiques d’un village Kogi en Colombie

La partie la plus exigeante du trek de la Ciudad Perdida

Ce deuxième jour à travers la jungle est clairement le plus exigeant d’un point de vue physique. La première montée de la journée est déjà une bonne mise en jambes, mais c’est la deuxième, au-delà du Camp 2, qui constitue la principale difficulté du jour. Certes, la dense végétation nous préserve des rayons du soleil, mais la pente raide, la chaleur intense et l’humidité omniprésente rendent la partie difficile. Le sommet délivre une vue superbe sur les murs végétaux qui recouvrent les montagnes. Pour les militaires qui y ont installé leur camp, c’est l’emplacement de rêve pour surveiller les alentours.

Après avoir traversé le Rio Buritaca sur un pont suspendu, nous arrivons au Camp 3, sur la rive gauche, où la baignade s’avère plus frisquette que la veille. On enlève au moins une étoile. Si ce nouveau camp est plus petit que le précédent, le confort est en tous points identique, et la petite tienda permet d’accompagner le repas de quelques bières bien fraîches.

Jour 3 : la Ciudad Perdida, à la rencontre des civilisations

Ça y est ! Après déjà deux nuits dans la jungle de la Sierra Nevada, le trek nous conduit enfin à l’objectif initial. Je me réveille prêt à gravir les escaliers qui mènent à la Ciudad Perdida. Au départ du Camp 3, les ruines du site archéologique sont toutes proches, mais pour y parvenir, il faut affronter trois derniers obstacles : traverser à gué le Rio Buritaca, grimper 1200 marches et se faufiler entre les nuées de moustiques.

La rivière, 1 200 marches et la Ciudad Perdida

Entre les trois défis, la traversée du Rio est sans doute ce qui me semblait le plus périlleux. Certaines images montrent les randonneurs obligés de porter les sacs au-dessus de la tête pour les préserver au sec. Mais nous sommes en janvier, et la saison sèche déjà bien avancée réduit considérablement le débit de la rivière. Quand je traverse le Rio Buritaca, l’eau ne va guère plus haut que mes genoux, et la corde installée d’une rive à l’autre me préserve de toute glissade.

1…2…3…4… Je n’ai pas compté toutes les marches, mais il paraît qu’il y en a 1200 au total. L’escalier, bien plus ancien que Christophe Colomb, débute sur la rive droite du Rio Buritaca et se faufile, pierre après pierre, étroit et raide, jusqu’à l’entrée du Parc Archéologique Tayrona, que vous entendrez plus souvent sous le nom de Lost City ou de Ciudad Perdida.

Terrasses du Parc Archéologique Tayrona

Qui étaient les Tayronas, les bâtisseurs de la Cité Perdue ?

Moins connus que les Incas, les Mayas ou les Aztèques, le peuple Tayrona fait comme ces civilisations partie de la grande mosaïque de peuples présents en Amérique avant la colonisation espagnole. On pense que la cité a été construite au 9e siècle, et est restée pendant des centaines d’années le poumon économique et politique de la région. Jusqu’à 10 000 personnes ont vécu sur les pentes environnantes, et l’influence des Tayronas s’étendait jusqu’à la côte caraïbe.

A partir de 1525 et la création de la ville de Santa Marta par les colons espagnols, les affrontements, les massacres et les maladies déciment la population. 80% de la population Tayrona disparaît en 25 ans.. Les survivants fuient dans les montagnes et se cachent dans la nature, et les communautés villageoises qui peuplent aujourd’hui les montagnes – Kogis, Arhuacos, Wiwas – sont leurs descendants.

A l’intérieur du Parc Archéologique Tayrona

En haut des escaliers, ce n’est ni Chichen Itza, ni le Machu Picchu. Pas de grand bâtiment à l’architecture moderne, pas de tourniquets ni de boutiques de souvenirs. Non, rien de tout ça. Une simple maison, un petit poste d’entrée à gauche du sentier marque l’entrée de la cité sacrée des Tayronas. On y récupère un petit passeport souvenir avant de s’élancer vers la cité.

Seules 50 à 100 personnes atteignent chaque jour la Ciudad Perdida, et si pour Gustavo, notre guide, c’est déjà la 89e fois, pour tous les autres, c’est une première.

Encore un escalier ? Oui, un dernier, droit et monumental, à travers les arbres vertigineux et la végétation tropicale. En haut les premières terrasses prises dans la forêt, puis une clairière. La vue s’ouvre sur des plateformes plus hautes encore et sur les montagnes couvertes de jungle. Au cœur de cet océan verdoyant aux reflets éclatants, nous traversons les terrasses rondes de la cité. Elles semblent intactes, parfaitement organisées comme au premier jour, reliées entre elles par un réseau de chemins et d’escaliers discrets. Des cercles de pierre ornent certaines d’entre elles, marquant l’emplacement de maisons Tayronas.

Panorama Ciudad Perdida
Vue d’ensemble en haut du Parc Archéologique sur la Ciudad Perdida

Du sommet de la ville, contre les pentes de plus en plus raides de la Sierra Nevada, la vue est une splendeur. Je reste un très long moment à admirer la ligne élégante de ce qu’il reste de la cité. L’espace central a été dégagé, mais de part et d’autre, de nombreux vestiges restent cachées dans la nature, une jungle profonde qui recouvre les montagnes jusqu’à leur sommet.

Les maisons des Tayronas

Si les terrasses sont restées en l’état, des siècles après la disparition de la cité, les maisons traditionnelles Tayrona, faites de bois, de boue et de feuilles de palmiers, n’ont pas résisté au temps qui passe. On a donc reconstruit l’une d’entre elles à l’identique comme témoignage de l’habitat traditionnel de l’époque. Constituée d’une seule pièce, la maison Tayrona s’organise autour d’un feu central qui sert à chauffer, éclairer et cuisiner. Chaque famille a son propre foyer, et le corps des ancêtres disparus sont enterrés juste en dessous accompagnés d’offrandes.

Plus loin, la découverte de la Ciudad Perdida se prolonge à travers un parcours qui permet de saisir l’immensité des lieux. Moi qui me plains toujours de perdre mes clés, je me dis qu’ils n’étaient quand même pas très doués pour perdre une telle cité. Toujours est-il qu’après plusieurs heures à se prendre pour Percy Fawcett ou Indiana Jones, nous quittons la ville sacrée.

Escaliers Tayrona en Colombie Les vestiges de la Ciudad Perdida La Cité Perdue en Colombie et les montagnes couvertes de jungle
A la découverte des ruines de la Ciudad Perdida

Pour redescendre, c’est très simple. Il n’y a plus qu’à faire le même chemin dans l’autre sens. Ça commence par les 1 200 marches, puis la traversée de la rivière. Ça continue jusqu’au camp 3 où nous déjeunons tardivement, puis au camp 2, où nous passons notre dernière nuit dans la Sierra Nevada. Je cède pour la première fois aux sirènes du wifi et paie 5000 pesos pour appeler la Family. Personne ne me parle du coronavirus. Je ne sais toujours pas qu’il existe.

Constructions Tayrona, Ciudad Perdida en Colombie
Les escaliers millénaires grimpent le long des terrasses

Jour 4 : le dernier jour du trek de la Cité Perdue

En ce dernier jour du trek de la Ciudad Perdida, la descente continue. Enfin, quand on parle de descente, il faut bien préciser qu’on continue à faire le yoyo, comme à l’aller. Du camp 2, il faut environ 6 heures pour rejoindre El Maney, point de départ et d’arrivée du trek de la Ciudad Perdida. Pas si facile cette dernière journée. On arrive pour le déjeuner. Toujours le même restaurant. Toujours la même carte.

Mon sac de voyage Osprey est là aussi. Il m’a rejoint comme un grand. Merci Expotur, ça m’évite de retourner à Santa Marta et je peux me faire déposer tranquillement du côté d’el Zaino et d’un autre Parc National, celui de Tayrona, la prochaine étape de ce voyage en Colombie.

Que vaut le trek de la Ciudad Perdida ?

Après 4 jours de randonnée, il est temps de dresser le bilan. Que vaut le trek de la Cité Perdue en Colombie ?

Et bien, pour moi, c’est simple, il a quelque chose d’unique, d’extraordinaire, et ce pour au moins deux raisons. La première, c’est l’objectif en soi, bien entendu : la Ciudad Perdida, quelle merveille ! Un site précolombien exceptionnel totalement préservé du tourisme de masse. La seconde, c’est l’atmosphère. Ce n’est pas le trek le plus sauvage du monde, pas le plus beau non plus, mais il y a une forme de ballet permanent qui s’organise sur le chemin entre les randonneurs, les villageois et les mules, une sensation d’aventure nourrie par l’apparition soudaine de villages et de camps emmitouflés dans la forêt, que l’on rejoint parfois, comme au camp 1, en traversant un pont de singe.

Et puis, comme toujours, il y a ce bonheur intense de se couper du monde quelques jours pour se concentrer sur la nature préservée et l’instant présent. Plus que la marche, c’est l’isolement qui joue ici son rôle à plein. Et c’est bien.

La cité Perdue des Tayronas en Colombie
Pas de barrières : on peut se promener sans restrictions sur le site

Trek de la Ciudad Perdida pratique

Quelle agence choisir pour le trek de la Ciudad Perdida ?

Pour visiter la Ciudad Perdida, une agence est obligatoire. Le trek traverse le territoire de communautés indigènes, avec lesquelles les agences négocient un droit de passage. Pas d’agence, pas de passage.

L’agence Expotur à Santa Marta

Je suis parti avec l’agence Expotur, basée à Santa Marta. C’est une agence réputée, je vous la recommande. Avec Expotur, l’organisation est bien rodée, l’accompagnement sérieux et chaleureux et notre traducteur apportait une belle touche de bonne humeur.

N’hésitez pas à les contacter pour toute information. Réponses rapides et complètes. Beaucoup de lecture à prévoir ! L’agence organise aussi des Tours à Tayrona et Punta Gallinas parmi d’autres destinations dans le Nord de la Colombie. Vous pourrez en savoir plus sur le site internet d’Expotur.

Quel prix pour faire le trek de la Cité Perdue en Colombie ?

J’ai payé 1,1 millions de pesos, soit environ 240 euros, pour la totalité des 4 jours. Ce prix comprend :

  • Un guide, un traducteur et un cuisinier pour un groupe d’environ 12 personnes
  • Les repas, les encas, l’eau et les hébergements en dortoirs avec moustiquaires
  • Un magnifique t-shirt Ciudad Perdida qui vous servira pour vos activités bricolage et peinture à la maison
  • Tous les droits de passage et d’entrée pendant le trek
  • Les transferts depuis Santa Marta au début et à la fin du trek. Vous pouvez également vous faire déposer près du parc National Tayrona au terme de l’aventure.
  • Vous pouvez laisser vos affaires (valises, sac de voyage) dans les bureaux d’Expotur. Si vous ne rentrez pas à Santa Marta ensuite, vous les récupérerez à El Maney, à la fin du trek.
Démonstration de savoir-faire local dans un village de la Sierra nevada de Santa Marta
Démonstration du savoir-faire des communautés de la Sierra Nevada de Santa Marta

Que mettre dans son sac à dos pour le trek ?

Il est déjà difficile de faire rentrer dans son sac de voyage tout ce qu’on aimerait emporter, alors l’équation devient encore plus épineuse lorsqu’il s’agit de partir 4 jours en randonnée avec un simple sac à dos de 30 litres. Quelques arbitrages sur le matériel photo furent pour moi nécessaires, mais ce sont les épaules plus légères que je suis parti vagabonder dans les montagnes colombiennes.

L’agence vous fournira une liste complète et précise des affaires à emporter. Voilà ce qui pour moi est le plus important :

Fruit Point au col, trek de la Ciudad Perdida
Un des fameux « fruit points » du trek

Nourritures et boissons pendant le trek

L’agence fournit l’ensemble des besoins en eau et en nourriture pour la durée du trek. Les petits déjeuners et dîners sont servis aux camps, et les fruit points, nombreux sur le parcours permettent de s’accorder des pauses gourmandes régulièrement. Il n’est donc pas nécessaire d’emporter de la nourriture.

Dans chaque hébergement situé sur le parcours, on peut acheter des snacks additionnels et des boissons sucrées ou alcoolisées. Les petites boutiques offrent tout ce qu’il faut pour prendre l’apéro et se boire quelques bières en soirée. Et si la civilisation vous manque trop, il est possible d’acheter un code wifi pour une heure contre 5 000 pesos (un peu plus d’1 €). Le débit n’est pas fou, mais j’ai quand même pu faire une visio avec la France au camp 2.

Un trek de 4 jours en Colombie (presque) pour tous

Si le trek de la Ciudad Perdida n’est pas une épreuve physique insurmontable, cela reste une aventure de 4 jours sous la chaleur et en pleine nature. Une bonne condition physique est nécessaire pour ne pas transformer la randonnée en supplice.

Qui peut faire le trek de la Ciudad Perdida ?

Pendant le trek, j’ai croisé une famille avec des enfants de 7 et 10 ans qui redescendaient du site archéologique. Ils avaient choisi de faire le parcours de randonnée en 6 jours, et les petits semblaient ravis de l’aventure. J’ai également rencontré un couple de 65 ans avec un guide privé.

Le trek aller-retour fait 48km. Il s’agit de marcher chaque jour entre 8km et 15km (4 à 7 heures) pour le trek de 4 jours, et jamais plus de 10km si vous le faites en 6 jours. Bien entendu, le terrain n’est pas plat. Le chemin monte souvent, et parfois la pente est raide, mais il y a toujours une descente pas trop loin pour retrouver de l’énergie. Il n’y a pas non plus de difficulté technique particulière. Le chemin est large, bien tracé, jamais vertigineux.

Ce trek s’adresse à tous ceux qui aiment marcher, sans forcément vouloir en faire un sport de compétition. La Ciudad Perdida est un site perdu finalement pas si difficile d’accès.

Dortoirs en plein air, trek de la Cité Perdue Dortoirs dans la Sierra Nevada de Santa Marta Couchette individuelle, trek de la Ciudad Perdida
Vos hébergements sur le trek de la Ciudad Perdida ressembleront à ça !

Quand faire ce trek en Colombie ?

La saison sèche de décembre à avril est la meilleure période pour faire le trek : le chemin de randonnée est sec, le niveau de la rivière est plus bas, il y a moins de pluie et moins de moustiques.

Il est possible de faire la randonnée toute l’année, sauf au mois de septembre où il reste fermé à la demande des communautés. La saison des pluies est cependant moins favorable, à cause des pluies soudaines, des moustiques et du niveau de l’eau dans le Rio Buritaca qui rend la traversée de la rivière bien plus aventureuse.

Où dormir avant et après avoir visité la Cité Perdue ?

La Ciudad Perdida se situe dans le Nord de la Colombie, dans la Province de Magdalena près de la ville portuaire de Santa Marta.

Santa Marta, point de départ du trek

Avant le trek, je me suis rendu à Santa Marta, petite ville balnéaire et portuaire de la côte caraïbe en Colombie. C’est le meilleur point de départ car la plupart des agences qui font le trek de la Cité Perdue se trouvent sur place. J’ai donc dormi une nuit au Masaya Santa Marta, une adresse festive et centrale avec piscine et bar sur le toit.

La ville est plutôt populaire, assez agréable. Des murales, des jolies places parsemées de terrasses, des rues bruyantes et une grande plage fréquentée par les locau face aux containers du port industriel.

Après le trek : Le Parc National de Tayrona

Le parc National Tayrona est l’autre site majeur de la région de Santa Marta. Ce Parc côtier est aujourd’hui encore habité par les communautés Kogis. Le Parc, merveille naturelle et destination balnéaire, est très fréquenté, en particulier entre l’entrée principale à Los Naranjos et la célèbre Play adel Cabo.

Pour en profiter pleinement, dormez à l’intérieur du parc, ou explorez-le comme moi depuis l’entrée secondaire de Calabazo. Une belle randonnée à travers la montagne et le long de la côte permet de rejoindre l’entrée principale en évitant la foule pendant la première moitié de la journée.

A la fin du trek de la Ciudad Perdida, je me suis fait déposer à El Zaino, petit village situé entre les deux entrées du Parc National Tayrona, avec quelques restaurants et hébergements pour tous les budgets. De nombreux bus circulent pour rejoindre les entrées du parc, Santa Marta ou Palomino.

Cascade au-dessus de la Ciudad Perdida en Colombie
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Je suis Raphaël et j'ai créé la carte du monde, un blog voyageur sans voiture, en famille et très souvent dans la nature. Ce blog voyageur existe depuis le 23 septembre 2015. 8 ans déjà ! Je l’ai appelé La Carte du Monde, car c’est dans les atlas, les globes terrestres et les planisphères que j’ai puisé mes premiers rêves de voyage. Depuis, j’ai grandi, et certains de mes rêves sont devenus réalité. Je peux désormais tracer mes itinéraires directement sur la planète Terre. Plus d'infos