Mexico D.F. est une capitale, une vraie. Vue d’avion, c’est un mastodonte, un amas d’habitats sans fin. Il ne reste plus rien du lac qui entourait la capitale Aztèque, Tenochtitlan, et qui a disparu sous la mégapole luxuriante.
Il ne restait d’ailleurs plus grand-chose de Tenochtitlan avant qu’on ne découvre sous les fondations d’un quartier historique les ruines du Templo Mayor des Aztèques, lieu de sacrifices et de conquête. On le visite aujourd’hui à deux pas de la cathédrale, comme le prolongement d’une longue histoire.
Tout autour de ces lieux, le centre historique ne manque pas de charme. Souvent détruite et reconstruite, la dernière fois après le tremblement de terre de 1986, Mexico n’a pas l’harmonie visuelle des plus belles cités coloniales, mais son cœur intense présente de superbes demeures et des monuments d’envergure. Pour une ambiance plus village, les belles places ombragées de Coyoacan sont une halte agréable. On peut y boire un verre en terrasse, puis se promener pourquoi pas jusqu’à la maison de Frida Kahlo.Pour aller d’un quartier à l’autre, on n’a pas hésité à prendre le métro, moderne et sûr. Il faut parfois marcher un peu, comme pour rejoindre le fascinant musée d’anthropologie, l’un des plus beaux du monde. À Mexico, il est facile de se déplacer en transports en commun, y compris pour rejoindre les gares routières. N’hésitez pas à demander à votre hôtel ou dans la rue pour trouver votre chemin.
Une fois la nuit tombée, Mexico a encore su nous surprendre. Dans l’Avenida Madero, il s’est mis à neiger. C’était à Noël et la neige était sponsorisée par Disney, mais les yeux illuminés de la foule étaient réels. Plus loin, Calle de Tacuba, les danses rituelles des indiens nous ont profondément émus. On aime errer sans but dans les rues des villes. Parfois, on y capte un peu de magie.