Bilan de l'année 2018 : 10 photos

L’horloge tourne, l’année s’achève dans quelques jours, on fait le bilan, vite, le bilan 2018. Ce sera simple : 1 année, 10 photos. Des endroits inoubliables, des interrogations, des moments d’émotion… 10 photos comme reflet d’une année intense. Passez de bonnes fêtes, on se retrouve l’an prochain pour de nouvelles aventures.

Paris sous la neige

L’année a débuté par une tempête de neige. Elle s’est emparée de Paris un soir de février, juste au moment où je rentrais d’un pays étranger. Il était minuit passé, je cherchais un taxi, une voiture privée… N’importe quel moyen de rentrer. Ça m’a pris trois heures : une pour trouver un valeureux Uber, deux sur le tapis de neige de l’autoroute A1, glissades comprises, comme au Rallye de Suède. Le lendemain, je me suis levé, j’ai pris mon appareil, et j’ai marché deux heures autour de lîle de la Cité. Je n’avais jamais vu Paris aussi blanche. C’était déjà un des plus beaux jours de l’année.

Un éléphant, ça trompe énormément

Neuf mois plus tard, je ne sais toujours pas si j’ai bien fait d’aller visiter un refuge d’éléphants. Ils ne m’ont pas semblé si heureux que cela dans leur retraite dorée. En Thaïlande, le tourisme animal est un business de grande envergure. On peut chercher à l’aborder de manière responsable. C’était ma démarche. Reste à savoir si on ne devrait pas se contenter de voir les éléphants dans la nature, tout simplement.

Avoir le souffle coupé

Les lois de l’attraction sont telles que la Thaïlande attire chaque année le plus gros du tourisme sud est asiatique. Ce jour-là, à Ang Thong, face à ce chapelet d’îles aux lignes irréelles, j’ai compris pourquoi. Mon plus grand « WOW » de l’année !

Questions autour du tourisme de masse

On vient en Thaïlande avec un lot de questions sur le tourisme de masse. On participe de fait à cette interrogation, nous-mêmes touristes dans un pays qui en vit certes mais dont la nature en souffre chaque jour. La presqu’ïle de Railay est un paradis, parmi les plus belles baies qu’on peut voir dans une vie. Elle est si populaire qu’un ballet incessant de long tail boats vient s’approcher du rivage, laissant échapper des volutes sombres sur l’horizon. Ce matin-là, j’ai voulu capter la fumée noire (ta ta ta ta ta). Espérons qu’elle ne nous tue pas tous.

Champions du monde

Un jour de Juillet 2018, nous nous sommes tous aimés, unis dans la victoire, pris d’un bonheur sans importance. Ils s’appellent Ngolo Kanté, Kylian Mbappé, Benjamin Pavard (et sa frappe de batard) ou Paul Pogba et ils ont rendu tout un pays heureux. Merci à eux.

J’ai marché sur le West Highland Way

En 2018, j’ai retrouvé le plaisir des treks de plusieurs jours, l’ivresse de la marche pour seul projet. Pour la première fois, ma petite voyageuse m’accompagnait. Je l’ai portée pendant 3 jours sur le West Highland Way. Mon plus grand bonheur de l’année.

Sur ma plage abandonnée

En préférant les Hébrides extérieures au monstre du Loch Ness, nous avons fait un choix d’itinéraire fort judicieux. L’île de Lewis & Harris m’a nourri de ses territoires sauvages et de ses mystères. Je suis heureux d’avoir ajouté cette île à ma carte du monde.

Jardin d’acclimatation

C’est un jardin emblématique du bois de Boulogne, un lieu où je me rendais déjà enfant, quand je prenais le petit train Porte Maillot. Le Jardin d’acclimatation a rouvert ses portes en 2018 après une longue pause pour travaux. Autour des attractions, le jardin nous plonge dans une ambiance fin XIXe siècle qui rappelle l’univers de Jules Verne. À découvrir en famille !

Rome, un peu plus belle la nuit

Fin Octobre, pour mon dernier voyage cette année, j’ai revu Rome, une ville qui nourrit depuis toujours mon goût pour les civilisations antiques. Venu en famille, j’ai pu faire découvrir à ma mère et à ma fille des monuments à l’aura éternelle, comme les colonnes majestueuses du Foro Romano. Vu de nuit, tout cela est encore plus beau.

Les Alpes vues du ciel

J’ai pris encore quelques avions en 2018. La bataille fait rage entre ma fille et moi pour le gain du siège côté hublot. J’ai essayé toutes les méthodes pour la convaincre de me laisser la place, mais je n’ai pas toujours gagné. C’est donc un petit miracle si j’ai pu apercevoir le Mont Blanc et toute sa chaîne au cœur d’un arc alpin déjà saupoudré des premières neiges de l’hiver.