Le lendemain, nous visitons Ubud. Les principaux temples et le palais royal sont fermés pour préparer la fête de Galungan. Du coup, on se ballade librement dans ses rues et déjeunons au très bon Wayan Café. Un spectacle de théatre balinais dans le décor du Water Palace vient clôturer une journée pas franchement enthousiasmante.
Pour augmenter notre champ d’action, nous louons des vélos le 2e jour.
C’est sans compter les routes de la région, qui rendraient jalouses les pentes les plus sévères de la montée de l’Alpe d’Huez. Un vrai yoyo !
Nous prenons d’abord la direction de la crête de Campuan, ballade mythique des environs, mais qui en vélo, devient rapidement un chemin de calvaire. Faites-le plutôt à pied. La crête nous laisse sur notre faim en termes de paysage, et en continuant la route, nous traversons village sur village sans rencontrer la soi-disant magie de la campagne balinaise. Nous faisons un détour par la vallée de l’Ayung, réquisitionnée par les palaces, et déjeunons au très luxueux Annandari. La vue sur la jungle est très belle, mais plombée par le Ritz, en construction juste à côté. Tout le symbole d’une île en chantier permanent, dont nous verrons encore les méfaits en rentrant dans le centre d’Ubud.C’est déjà notre dernière soirée à Ubud, et la fin de notre premier passage plutôt tiède sur l’île de Bali. Le vol pour Lombok décollera le lendemain en début d’après-midi, 24 heures plus tôt que prévu.